Agnès Pandy ne doit plus porter de bracelet électronique News
Agnès Pandy ne doit plus porter de bracelet électronique
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Agnès Pandy ne doit plus porter de bracelet électronique

Agnès Pandy (52 ans), condamnée en 2002 à 21 ans de prison pour complicité d'assassinat de six membres de sa famille, n'est plus sous surveillance électronique, peut-on lire ce samedi dans De Morgen.

Petit rappel des faits : Agnes Pandy et son père Andras ont disséminé 6 membres de leur famille entre 1986 et 1989. Agnès avait notamment tué son frère et sa mère d’une balle dans la tête et avait aidé son père pour les autres assassinats. Les faits s’étaient déroulés dans la maison famille situé quai de l’industrie à Molenbeek-Saint-Jean. Le père était pasteur.

Depuis l’âge de 13 ans, Agnès subissait les violences et viols répétés de son père, un véritable bourreau qui imposait ses volontés à toute une famille par la crainte et la privation de toute forme de liberté. Placée quelque temps dans une famille d'accueil, Agnès avait déclaré à l’époque qu’elle avait le souvenir que « c'était mieux qu'à la maison ».

Durant son procès, la fille du pasteur expliquera à la Cour le mobile des meurtres en série. En 1984, Timea, une autre fille (adoptive) d'Andras pandy tombe enceinte des oeuvres de son père. Cette future naissance incestueuse doit rester discrète ! Andras Pandy contraint sa seconde épouse, Edit Fintor, à simuler une grossesse en cachant un coussin sous ses vêtements. Lorsque le petit Mark vient au monde, Pandy veut s'approprier l'enfant. Timea s'y oppose de toutes ses forces et est soutenue par sa mère. L'autorité absolue du pasteur vacille : il contre-attaque par une série de meurtres.

Le vieil homme n'a de cesse de harceler sa fille aînée, Agnès : "Tu dois tuer Timea". Heureusement, ce premier projet criminel échoue et Timea s'enfuit avec Mark au Canada.

La prévenue racontera ensuite que, sous la contrainte de son père, elle a assassiné sa mère (Ilona Sores) et son frère (Daniel Pandy) en leur tirant une balle dans la tête. Tandis qu'elle accuse son père d'être l'auteur des meurtres de son autre frère (Zoltan), de sa belle-mère (Edit Fintor) et des filles de celles-ci (Andrea et Tunde). Entre deux crises de larmes, Agnès expliquera la partie la plus sordide de son récit : le dépeçage méthodique des cadavres, la dissolution de parties de membres dans l'acide et l'abandon d'autres restes près des abattoirs d'Anderlecht pour faire croire à des déchets de boucherie.

Au total, Agnès Pandy aura passé 13 ans en prison sur les 21 années auxquelles elle a été condamnée. Son père a, pour sa part, été condamné à perpétuité. En 2010, Agnès Pandy a bénéficié d'une libération conditionnelle. Elle se réfugie dans un couvent à Bruges et est placée sous surveillance électronique.

Le tribunal d'application des peines vient de décider qu'elle pouvait retirer le bracelet électronique qu'elle a porté durant un an après sa sortie de prison. Après Michelle Martin, Agnès Pandy … décidément nos grands criminels ont la vie facile dans notre beau pays ! (AD)

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