Bernard Wesphael aurait étouffé sa femme avec un sac plastique

Véronique Pirotton (42), l'épouse du Parlement wallon Bernard Wesphael (55) aurait été étouffée la tête dans un sac plastique, selon Het Laatste Nieuws. Citant des « sources fiables », le quotidien flamand affirme que les soupçons du tribunal de Bruges se dirigent ce sens. Wesphael nie quant à lui toujours les faits.

Après 4 heures d’interrogatoire ce mercredi, le député wallon maintient sa position et nie toujours les faits : « Je n'ai pas tué ma femme. Elle s'est suicidée ». Une reconstitution doit intervenir ce vendredi dans la chambre 602 de l'Hôtel «Mondo» d’Ostende, où la victime a été trouvée. Les enquêteurs veulent vérifier la version du Wesphael. Une étape importante dans la recherche de la vérité. Les proches de la victime et le père de son fils Victor ne sont pas convaincus par la version du député wallon. Véronique Pirotton sera enterré ce samedi.

La commission des poursuites du PFWB n'a pris aucune décision

La commission des Poursuites du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, qui s'est réunie dans l'après-midi de mercredi pour évoquer l'arrestation, la semaine dernière, du député Bernard Wesphael, communique qu'elle n'a pris aucune décision. "C'est normal", réagit Me Mayence, le Parlement wallon et celui de la Fédération Wallonie-Bruxelles attendent selon lui de "voir ce qui ressortira de l'audition et de la prochaine reconstitution".

L'avocat avait adressé mercredi matin un courriel aux présidents des deux assemblées francophones afin qu'elles se penchent sur la légalité et l'opportunité du mandat d'arrêt à l'encontre de son client, la levée de l'immunité parlementaire de celui-ci n'ayant pas été demandée au préalable.