Embouteillage : Après le vélo, Bruxelles réfléchit au péage urbain News
Embouteillage : Après le vélo, Bruxelles réfléchit au péage urbain
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Embouteillage : Après le vélo, Bruxelles réfléchit au péage urbain

Bruxelles luttant contre l'engorgement de la circulation, le modèle londonien semble séduire notre capitale. La Région se penche actuellement sur l'instauration éventuelle d'un péage urbain pour les voitures. Il ressort des premiers tests effectués qu'un prélèvement de 3 euros par jour ferait diminuer le trafic automobile de 11%, rapporte De Morgen vendredi. Le Soir fait aussi écho de ces projets.

Bruxelles entend bien sortir du « top 10 » des villes les plus embouteillées d'Europe. La solution la plus simple semble faire payer le citoyen. Inspirée par Londres qui a instauré en 2003 une «taxe de congestion» pour réduire le flot des voitures au centre-ville, la région de Bruxelles-Capitale se penche actuellement sur l'instauration éventuelle d'un péage urbain pour les automobilistes qui circulent dans la ville soit 175.000 voitures par jour sans compter quelque 200.000 véhicules de navetteurs.

Concrètement, les chercheurs ont mis au point trois scénarios, dans lesquels un prélèvement de 3 euros par jour aurait le plus d'efficacité. Il ressort de la simulation que le nombre de kilomètres parcourus en voiture diminuerait de 11%. Une baisse qui serait principalement le fruit des navetteurs flamands. Les revenus du péage urbain sont estimés à quelque 450 millions d'euros par an. Comme à Londres, cette somme serait intégralement injectée dans les transports publics.

Quatrième ville la plus embouteillée d'Europe, Bruxelles veut diminuer d'ici 2018 la pression automobile sur la ville d'un cinquième. Aujourd'hui, un déplacement sur trois s'effectue encore en voiture, soit la moitié de la moyenne nationale. Malgré les multiples campagnes de promotion du vélo, l'usage de ce mode de locomotion propre en tant que moyen de déplacement reste peu développé en comparaison avec d'autres capitales européennes.

Enfin, le gouvernement bruxellois veut aussi réduire le nombre de camions dans la capitale. Chaque jour de semaine, quelque 40 000 poids lourds entrent dans Bruxelles. (AD)

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