Extension éventuelle de la loi sur l’euthanasie (vidéo) News
Extension éventuelle de la loi sur l’euthanasie (vidéo)
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Extension éventuelle de la loi sur l’euthanasie (vidéo)

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Dans une lettre ouverte adressée à Elio Di Rupo, des spécialistes de la santé et des professeurs flamands sollicitent de le nouveau gouvernement en formation pour que l'accord prévoit une extension de la loi sur l'euthanasie.

La lettre est notamment signée par le professeur, cancérologue et spécialiste des soins palliatifs à la VUB Wim Distelmans et par la directrice de « Humanistisch-Vrijzinnige Vereniging » (association de libre pensée humaniste) et ancien sénatrice Jacinta De Roeck (sp.a) ainsi que par plusieurs membres de « LevensEinde InformatieForum » (Forum d'information sur la fin de vie).

Pratiquement dix ans après son entrée en vigueur en 2002, il est temps d'aller plus loin, disent les signataires. Ils sont notamment d'avis qu'il n'est plus possible de maintenir l'obligation de confirmer tous les cinq ans la déclaration d'euthanasie, peut-on lire sur le site de la RTBF.

Ils soulignent aussi qu'il faudrait prévoir qu'il n'appartient pas au patient qui demande l'euthanasie de chercher un autre médecin si son médecin traitant refuse sa demande. La transmission de la demande est d'autant plus importante qu'il s'agit de patients âgés ou gravement malades, disent-ils.

Les signataires plaident aussi pour une extension de l'euthanasie aux patients souffrant de tumeurs au cerveau ou de la maladie d'Alzheimer ainsi qu'aux mineurs d'âge sous certaines conditions. Ils demandent également un débat plus général sur la fin de vie, l'utilisation de sédatifs palliatifs et l'acharnement thérapeutique.

Dépénalisation : L'euthanasie active légale

C’est la loi du 28 mars 2002 qui définit des cas dans lesquels l'euthanasie active, soit le fait de donner la mort, est légale. La loi du 22 août 2002 s'y ajoute et précise les circonstances dans lesquelles un malade peut refuser des soins. Elle stipule que « Si un patient a exprimé clairement par écrit le refus d'être soigné ou maintenu en vie, et qu'il n'a pas révoqué cette volonté, ce refus doit être respecté. »

Dans le cas où le patient n'a pas exprimé clairement sa volonté et ne peut plus le faire, un mandataire officiel peut prendre cette décision pour lui, et elle sera suivie par le médecin.

En 2006, la Belgique a mis en place une base de « testaments de vie » à la disposition des médecins, qui pourront vérifier, dans le cas d'un malade atteinte d'un coma irréversible, si celui-ci avait auparavant exprimé une volonté claire sur sa fin de vie. La même année, des propositions de loi ont été déposées pour élargir le droit à l'euthanasie dans le cas de mineurs et de personnes atteintes de démence. Mais les partis francophones y ont toujours été très réticents. (AD)

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