La Première Dame de France : Une peste à l’Elysée ?

Le magazine suisse L’illustre a consacré sa Une à Valérie Trierweiler, la Première Dame de France. Et le moins que l’on puisse dire c’est que le portrait n’est pas tendre. La presse étrangère verrait-elle une peste à l’Elysée ?

Titré « Le Dallas de l’été », le sujet sur la première concubine de France n’est pas des plus avantageux. Pour le rédacteur en chef de L’illustre, Valérie Trierweiler aura fait reculer énormément la cause féministe en cristallisant sur sa seul personne de nombreux clichés misogynes. « Valérie Trierweiler, première dame de France, jalouse de l’ex-compagne du président, elle fait de Ségolène Royal sa première victime. Enquête sur le Dallas de l’été.»

Celle qui a déjà fait couler beaucoup d’encre depuis l’élection de François Hollande à la Présidence française, « ferait mieux de rester discrète », selon une certaine frange de la population de l’hexagone, en ce compris des politiques qui estiment de surcroit que « si elle accepte d'être dans ce statut de première dame avec des collaborateurs à l'Elysée, elle ne peut plus être journaliste ».

En effet, la concubine de l’ex de Ségolène, qui se dit « femme indépendante », cumule tendancieusement les postes et les fonctions : compagne de président, journaliste à Paris Match, bureau et employés à l’Elysée. Et ses tweets pour certains l’auraient déjà cataloguée : une femme difficilement capable de s’élever au-dessus du crêpage de chignon.

En tout cas, la première « compagne » de Président va devoir « prouver » avant de se fait une place. La France voulait un président « normal », la voilà servie, avec un François Hollande empêtré dans une intrigue sentimentale des plus ordinaires, tiraillé entre ex et nouvelle. (AD)