Le burn-out : phénomène de société aujourd'hui détectable

Le taux de cortisol par prise de sang : une alternative aux anti-dépresseurs.

En Belgique, le burn-out touche à peu près 1% de la population. Un véritable mal plus facilement détectable aujourd'hui grâce à une étude canadienne sur le stress humain qui préconise l’évaluation du taux de cortisol dans le sang pour déterminer si le patient se trouve en situation de burn-out et non en situation de dépression. Deux maladies aux symptômes psychologiques très proches mais qui ne se soignent pas du tout de la même façon.

Alors que les vrais dépressifs présentent un taux de cortisol assez haut, les sujets victimes d’un épuisement professionnel présentent un niveau tres bas de cortisol.

Voilà qui signe une très belle avancée dans la recherche puisqu'une erreur de diagnostic peut engendrer une erreur de traitement et faire plus de mal que de bien au patient. En effet, les symptômes du burn-out sont tellement semblables à ceux d'une dépression qu'un médecin pourrait facilement prescrire des antidépresseurs avec pour effet de diminuer encore les niveaux de cortisol. Or, si le patient présente déjà des niveaux bas de cortisol, les antidépresseurs ne vont rien résoudre dans le cas d’un burn-out, au contraire.

La prise de cortisol complémentaire (en lieu et place des antidépresseurs), combinée à un suivi psychologique efficace et à une amélioration des conditions de travail permettrait donc d'améliorer l'état psychique de bon nombre de travailleurs en situation de burn-out.