Les requins de la micro-finance : des prêts "avantageux" qui poussent 80 pauvres au suicide News
Les requins de la micro-finance : des prêts "avantageux" qui poussent 80 pauvres au suicide
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Les requins de la micro-finance : des prêts "avantageux" qui poussent 80 pauvres au suicide

En 2006, Muhammad Yunus, fondateur de la banque Grameen recevait le prix Nobel de la paix. Quatre ans plus tard, non seulement il est licencié de sa propre banque, mais le président du Bangladesh, Hasina Wajed, l'accuse d'avoir sucé le sang des pauvres pendant des années !

Que s'est-il passé pour qu'en si peu de temps, le fondateur de la micro-finance, l'apôtre du crédit pour les pauvres, couvert d'honneur et reçu en grande pompe par les chefs d'état du monde entier, se voit accusé de vampiriser ceux qu'il était sensé sauver ?

C'est qu'entretemps, d'étranges pratiques sont apparues au grand jour. D'abord, si Mohammad Yunus a bien créé des systèmes uniques de micro-crédits pour que les plus pauvres puissent créer leur emploi - les femmes en particulier - il ne s'est pas oublié au passage... (Photo : sortie de la cour d'appel qui confirme son licenciement ferme).

Mais le pire n'est pas là. Le plus grave, n'est pas l'enrichissement personnel d'un homme par les mains de qui des millions sont passés. Non, le pire dans cette affaire, c'est que les pratiques douteuses - taux scandaleux, menaces, etc. - ont fait école ailleurs et notamment dans l'Inde voisine.

Des banques spécialisées dans le micro-crédit ont tellement exploité leurs clients que les autorités de l'Andrah Pradesh - un des états les plus peuplés du pays - ont purement et simplement libérés ces derniers de leurs dettes tandis que les responsables se retrouvent derrière les verrous. Certains de ces clients étaient dans des situations dramatiques et environ 80 d'entre eux se sont suicidés par désespoir...

Dans le même temps, les enquêteurs ont découverts que les propriétaires de ces banques s'allouaient des salaires de millionnaires.

Ces dérives soulèvent évidemment la question de ces banques spécialisées qui, sous des discours humanitaires, cachent parfois des méthodes dignes des pires requins de la finance classique...

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