Lybie : Sarkozy et Cameron accueillis en libérateurs News
Lybie : Sarkozy et Cameron accueillis en libérateurs
News

Lybie : Sarkozy et Cameron accueillis en libérateurs

Acclamé par la foule, c'est en quasi libérateurs que le président français a visité le Tripoli de l'après-Kadhafi. Nicolas Sarkozy et Cameron sont les premiers dirigeants européens à venir en Libye depuis la chute de Tripoli. Quelque 160 policiers français du Service de protection des hautes personnalités et du Raid ont été acheminés sur place.

« One two three, viva Sarkozy! : le slogan, scandé jeudi par des milliers de Libyens, a dû sonner agréablement aux oreilles du président français, peu habitué à ces élans d’amour dans l’Hexagone », peut-on lire dans France soir. La visite éclair en Libye de Nicolas Sarkozy et du chef du gouvernement britannique David Cameron, chefs de file de la coalition internationale qui a soutenu militairement l’insurrection ces six derniers mois, s’est transformée en véritable tour d’honneur.

Au cours d’une émouvante cérémonie, au milieu des cris de joie et slogans libyens, Sarkozy a tenu à préciser que Kadhafi reste un danger et que le travail n’était pas achevé : « l'engagement de l'Otan en Libye n'est pas terminé », même si les forces anti-kadhafistes sont entrées, hier, dans Syrte, la ville natale du colonel Kadhafi. Environ 15 % du dispositif des forces libyennes pro-Kadhafi restent opérationnels (…) Et puis, il faut capturer Kadhafi, le juger, ainsi que tous ses proches dont ceux qui ont trouvé refuge au Niger.

Le Président français a ensuite abordé le volet économique : « Vous voulez le progrès économique ; la France, la Grande-Bretagne et l'Europe seront aux côtés du peuple libyen. ». Et puis parce qu’il faut quand même clarifier les choses, Nicolas Sarkozy a nié tout accord secret, tout « dessous de table », tout « passe-droit » sur le pétrole.

« C’est extraordinaire de se retrouver dans Benghazi libéré, dans une Libye libre », s’est exclamé de son côté le Premier ministre britannique, avant que les deux hommes plongent pour quelques minutes de bain de foule émur agitant drapeaux français et anglais.

« C’est extrêmement émouvant de voir ces jeunes Arabes se tourner vers deux grands pays d’Occident pour leur dire merci. Ce qui prouve que l’affrontement entre l’Occident et l’Orient n’est pas du tout une fatalité », a glissé Sarkozy aux journalistes présents.

Et Nicolas Sarkozy de dédier cette visite à « tous ceux qui espèrent » une « Syrie libre ». Alors que le régime du président syrien Bachar al-Assad réprime depuis six mois dans le sang un vaste mouvement de contestation populaire, le président a fait un « rêve » : « que les jeunes Syriens aient les mêmes chances que les jeunes Libyens et puissent se dire que la démocratie, c’est pour nous ».

Dans un monde en mouvement, la France acteur du changement, semble être le nouveau credo du président français. Rappelons que Paris avait raté le train de la révolution tunisienne et tente depuis de se racheter une image.

Cet engagement tous azimuts sur la scène libyenne devrait payer et profiter notamment à l'économie française. Le CNT a ainsi promis que ceux qui l'ont soutenu seront récompensés. Le marché de la reconstruction sera ainsi certainement plus que juteux pour les entreprises qui arriveront à se positionner. Et la France pourrait aussi, malgré les précisions « officielles » apportées par Sarko, se faire une place dorée dans le secteur pétrolier. (AD)

0 claps
0 bezoekers

Plaats reactie

666

0 reacties

Laad meer reacties

Je bekijkt nu de reacties waarvoor je een notificatie hebt ontvangen, wil je alle reacties bij dit artikel zien, klik dan op onderstaande knop.

Bekijk alle reacties