Médias : Anonymous glorifie la liberté d’expression (vidéo) News
Médias : Anonymous glorifie la liberté d’expression (vidéo)
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Médias : Anonymous glorifie la liberté d’expression (vidéo)

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Anonymous ne veut pas être réduit à un simple mouvement de hackers. Dans un message publié ce mercredi, ces cyber-activistes d’un nouveau genre précisent que leurs interventions ne sont pas de simples actes de piratage mais constituent une nouvelle forme démocratique de manifestation.

Comment qualifier Anonymous ?

Exercice difficile. Les contours sont flous. Mais, « Ce n’est pas un mouvement de pirates. Pas non plus du hacking d’amateurs (terme qu’ils refusent) », considère Jean-Philippe Bichard, journaliste, expert en sécurité IT et animateur du blogAttypique.com.

« Anonymous appartient au 5% de cyber-attaquants que l’on peut qualifier « d’idéologiques » par opposition au 95% de cyber hacker qui recherchent l’appât du gain ». Et de poursuivre : « C’est davantage un cyber-collectif, une communauté d’Internautes qui s’accroît de jours en jours au vu des causes touchées », peut-on lire dans une contribution en date du 20 janvier portant sur la coupure de Megauplaod.

Le parti Pirate est attaché à la libert » d’expression et monte au créneau, considérant « qu’il n’est pas normal de traiter comme des criminels des citoyens qui manifestent pacifiquement leurs opinions, que ce soit dans la rue ou sur le Net ».

Comment ils piratent ?

Dans une tribune diffusée ce vendredi à la presse, Jérémy d’Hoinne, Directeur produits chez Netasq (éditeur français de solutions de sécurité IT), rappelle la principale technique employée par le réseau Anonymous pour lancer les attaques.

Pour faire tomber de nombreux sites, les Anonymous utilisent un outil simple, mais efficace, nommé LOIC. Acronyme de Low Orbit Ion Cannon, c’est au départ une application de test de réseau. Mais son usage peut être dévié pour des tentatives de piratage qui prennent la forme d’attaque par déni de service (DoS en anglais).

Plus la communauté mobilisée d’utilisateurs LOIC est grande, plus le serveur visé risque d’être saturé rapidement. « Malheureusement, la plupart des recrues ne mesurent pas la peine qu’ils encourent à s’associer à cette démarche », constate Jérémy d’Hoinne. Et de préciser : « Et devant cette facilité à nuire, il est facile de se sentir impuissant du point de vue des entreprises ou des organisations visées ». (AD)

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