Non au gaspillage et oui aux fricassées d’insectes pour 2050 News
Non au gaspillage et oui aux fricassées d’insectes pour 2050
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Non au gaspillage et oui aux fricassées d’insectes pour 2050

Avec déjà 7 milliards d'habitants sur la planète : nos futures habitudes alimentaires pourraient changer dans les années à venir. Algues et fricassées d'insectes : la solution pour nourrir les 9 milliards d'êtres humains en 2050 ?

Alors que la planète a atteint les 7 milliards d'habitants l’an dernier, la question de la préservation des ressources alimentaires se pose avec de plus en plus d’insistance. Comment nourrir 2,5 milliards d'hommes supplémentaires à l'horizon 2050, tout en protégeant l'environnement et sachant qu'aujourd'hui, plus d'un milliard de personnes souffrent de malnutrition dans le monde ? Grâce au bon sens et à l'imagination, des solutions existent pour subvenir aux besoins alimentaires de la population mondiale.

Le Parlement européen veut lutter contre le gaspillage alimentaire

Le Parlement européen a enjoint la semaine dernière la Commission et les Etats membres à instaurer des mesures communautaires et nationales pour réduire le gaspillage alimentaire. Représentant déjà près de 50 % des denrées consommables produites au sein de l'Union européenne (UE), la gabegie pourrait encore augmenter de 40 % d'ici 2020 si l’on en croit l'étude sur laquelle s'appuie la résolution des eurodéputés. Les populations mondiales produisent par ailleurs 1,3 milliard de tonnes de déchets alimentaires chaque année.

Près de 50 % d'aliments sains sont gaspillés chaque année dans l'UE par les ménages, les supermarchés, les restaurants et la chaîne alimentaire », soulignent les eurodéputés, qui recommandent notamment de redistribuer les invendus aux plus démunis ou encore l'intronisation de 2014 comme « Année européenne de lutte contre le gaspillage alimentaire ». La finalité ? Réduire de moitié le gaspillage alimentaire à l'horizon 2025. Mission très difficile mais pas impossible.

Diversifier l'alimentation dans les pays occidentaux

Salade à base d'algues, fricassée d'insectes : nos habitudes alimentaires pourraient changer dans les années à venir. Et si certaines denrées en rebutent plus d’un, le fait est que la planète ira dans le mur si rien ne change dans les prochaines années. Déjà répandues dans la gastronomie et entrant dans la confection des maki japonais, les algues ont l'avantage de proliférer facilement et rapidement.

De même, les insectes sont massivement disponibles et leur production, en plus de ne nécessiter que très peu d’espace, contrairement à l’élevage par exemple, n’émet que de très faibles quantités de gaz à effet de serre (GES). Riches en protéines, en calcium, en fer et faibles en matières grasses, 1 400 espèces différentes sont actuellement consommées par les populations d'Afrique, d'Asie et d'Amérique latine. (AD)

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