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Plus de prisons : bientôt un médicament pour devenir bon
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Plus de prisons : bientôt un médicament pour devenir bon

Des scientifiques travaillent sur de nouveaux types de médicaments qui pourraient sérieusement mettre à mal la profession de gardien de prison, peut-on lire sur Gentside. Le remède possède la particularité de rendre les gens "bons". L’avènement d’une société améliorée grâce à l’absorption de substances chimiques semble en marche.

Le corps médical planche sérieusement sur des pilules qui remplaceraient une peine de prison. De ces substances, « l’humanité puiserait aussi la force nécessaire pour trouver des solutions globales à ses problèmes car elles permettent d’améliorer l’empathie envers autrui ». Un nouveau champ scientifique, dont il est d’ailleurs question dans une partie du livre Enhancing Human Capacities, semble s’ouvrir avec toutes ses interrogations.

Le Dr. Guy Kahane, qui pratique à l’Oxford Center for Neuroethics, affirme que : « La science a ignoré la question de l’amélioration de la morale, mais la chose va de plus en plus s’imposer dans les débats car de nombreuses recherches montrent que certains médicaments (dont l’oxytocin) influencent la réaction des gens face à un dilemme moral : sous médocs, ils sont plus empathiques, soudés s’ils sont dans un groupe, et l’agressivité en est également réduite ». Grâce à ces pilules, le Dr. Kahane pense que l’on peut également rendre les gens globalement « meilleurs » et est donc partisan d’une administration massive de la médication !

Moins enthousiaste pour un futur de « bisounours médicamenteux », Ruud ter Meulen, scientifique à l’Université de Bristol, pointe notamment les problèmes rencontrés avec l’Oxytocin : « Même si cette substance rend plus coopératif au sein d’un groupe, elle réduit l’empathie pour les gens extérieurs au groupe ». Il souhaite donc que de tels médicaments soient utilisés uniquement dans le milieu carcéral.

Pour mémo, l’oxytocine est une hormone produite lors de l'accouchement, mais elle semble aussi par ailleurs favoriser les interactions sociales amoureuses ou impliquant la coopération, l'altruisme, l'empathie, l'attachement voire le sens du sacrifice pour autrui, même pour un autrui ne faisant pas partie du groupe auquel on appartient.

Mais, dans certaines situations, l'ocytocine pourrait aussi induire des comportements radicaux, voire violents pour la défense du groupe, par exemple face à un autrui refusant de coopérer. Elle deviendrait alors une source d'agressivité défensive (et non offensive).

Et vous seriez-vous prêt à prendre une pilule qui rend gentil ? (AD)

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