Sarkozy ne commente pas l’affaire DSK et appelle à la dignité News
Sarkozy ne commente pas l’affaire DSK et appelle à la dignité
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Sarkozy ne commente pas l’affaire DSK et appelle à la dignité

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A peine un «Je l'avais mis en garde...!» glissé par Sarkozy devant différents interlocuteurs dimanche et lundi. Connaissant le goût prononcé de DSK pour les femmes, Sarko lui a maintes fois rappelé que les américains ne rigolaient pas avec les affaires de moeurs et n'avaient pas hésité à chercher des noises à Clinton dans le "Monicagate".

Ceci étant, le chef de l'Etat Français était loin d'imaginer que le favori de la gauche française pour les élections de 2012 pourrait être accusé de «viol» et «agression sexuelle».

Sarkozy s'est dit, en privé, «affligé» et «peiné pour l'homme et sa famille» et note qu'il y a "beaucoup d'empressement à se démarquer de DSK". L'avocat qui sommeille encore en Sarkozy ne se prononcera pas tant que «des éléments tangibles supplémentaires» ne seront pas livrés par la justice américaine.

En revanche, le chef de l'État a commenté la réaction des socialistes. «Quand Martine Aubry utilise l'expression coup de tonnerre, c'est une allusion à la défaite de Jospin en 2002», a glissé Sarkozy jugeant que cette expression n'avait pas été choisie au hasard par la première secrétaire du PS.

En plein accord avec François Fillon, Sarkozy a été décidé que le gouvernement et la majorité ne diraient pas un mot. Seul le porte-parole François Baroin a été autorisé à parler dimanche. Reste la question de la succession éventuelle de Strauss-Kahn au FMI. Dimanche soir, Nicolas Sarkozy a reçu Christine Lagarde. Il a été formel: «DSK n'était pas au FMI un représentant de la France, il était un Français au FMI. Il n'y a donc pas de déshonneur pour la France ».

Nicolas Sarkozy a appelé ce mardi au "travail, au sang-froid, au courage, à l'unité" et aussi à "la dignité", sans citer le nom de Dominique Strauss-Kahn.

"La préoccupation des gens, c'est leurs difficultés dans la vie quotidienne. Nous devons conduire le pays, nous sommes des rocs de solidité, je ne le pense pas que depuis ce week-end", a ajouté M. Sarkozy. "Il faut suivre cette ligne, nous avons un travail à faire", a-t-il également déclaré, citant les G8 et G20, forums des principales puissances qu'il préside tous deux cette année, ainsi que les réformes à venir, notamment la justice avec les jurés populaire et la dépendance.

Rappelons, juste pour le plaisir, qu’en 2007, lors d’un débat télévisé, DSK avait lancé à Sarko : « si vous étiez mon élève, vous n’auriez pas commis cette erreur ». Alors, du maître ou de l’éléve, qui se trouve sermonné aujourd’hui ? Tel est pris qui croyait prendre … (ST)

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