SmartPhone : une appli comme arme de guerre ? News
SmartPhone : une appli comme arme de guerre ?
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SmartPhone : une appli comme arme de guerre ?

Si le Pentagone cherche à dissimuler son obsession pour les smartphones, il ne s’y prend manifestement pas très bien. L’an dernier, la Darpa, son agence de recherche et de développement, a lancé un appel d’offres pour des applications sur iPhone ou Android “pouvant être utilisées par l’armée et, plus généralement, dans le domaine de la sécurité nationale”.

Quelques jours plus tard, l’agence ajoutait qu’elle voulait avoir son propre réseau 3G pour faire la guerre. La défense américaine a ensuite annoncé un concours récompensant en espèces sonnantes et trébuchantes les meilleures applications développées par des soldats et des civils de l’armée. Dans le même temps, la Darpa dévoilait son projet de créer un “App Store” militaire. Et récemment, les parachutistes de la 82e division aéroportée ont participé à un exercice sur le terrain à Fort Bragg, en Caroline du Nord, en utilisant des applications de smartphones spécialement conçues pour coordonner une attaque contre un village fictif et capturer une cible très importante. Les téléphones étaient des prototypes ultra résistants basés sur Android et développés spécifiquement pour ce projet.

L’armée américaine commence donc clairement aujourd’hui à tester la technologie destinée à utiliser le smartphone comme une arme. Nerf de la guerre : une version boostée et interactive du monde virtuel de Google Earth que Tim Owings, le directeur adjoint du programme des drones de l’armée, décrit comme une “application pour la guerre”. En cours d’essai au centre Redstone Arsenal, dans l’Alabama, il est baptisé Federated Universal Synchronisation, ou FUSE. Les sources d’informations sont rassemblées sur un seul écran et superposées sur l’interface de Google Earth. Cela permet de visualiser en direct des images provenant de caméras installées dans des drones en même temps que d’autres données relatives à la cible. “Vous apprenez qu’un type est en train de poser un engin explosif : si vous ne réagissez pas immédiatement, c’est peine perdue”, explique M. Owings. Avec cette interface, tous ceux qui se trouvent sur le champ de bataille peuvent signaler un problème et appeler des renforts pour se débarrasser de la cible.

A l’avenir, un soldat pourra faire feu sur l’ennemi à l’aide de son smartphone. Ce n’est pas encore pour demain, mais les travaux en laboratoire montrent déjà que c’est possible. L’armée ne sera pas la seule à en profiter. Les services d’urgence pourront s’assurer de la position de leurs équipes sur le terrain et faire le point avec elles, et les tireurs d’élite de la police pourront filmer les assauts et envoyer les vidéos en direct. (AD)

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