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Tourisme sexuel : des prostituées robots

De futures péripatéticiennes de synthèses devraient préserver l’homme d’une MST électrique. Voilà en tout cas la prédiction de deux chercheurs néo-zélandais pour le moins originale.

Les machines ont déjà changé le visage des industries manufacturières, mais qu’est-ce qui arrive quand les prostituées se trouvent remplacées par des robots ? Est-ce que les machines peupleront les maisons closes, au lieu de personnes de chair et de sang ? Est-ce que cela réduira la stigmatisation sociale de les payer pour avoir des rapports sexuels ? Et comment la disponibilité de partenaires sexuels robotiques impactera les pays dont l’économie dépend, en partie, du tourisme sexuel ?

Dans leur théorie intitulée : “Robots, les hommes et le tourisme sexuel” (Robots, men and sex tourism), Ian Yeoman (futurologue) et Michelle Mars (sexologue) de l’université Victoria de Wellington (Nouvelle-Zélande) explorent comment les prostituées robotiques pourraient apporter des solutions à bon nombre des problèmes associés au commerce du sexe, au trafic humain et à la propagation de la transmission des infections sexuelle (MST).

S’inspirant de prédictions du président de l’European Robotics Research Network, Christensen Henrik, qui prétend que les gens auront des relations sexuelles avec des robots dans cinq ans et du chercheur David Levy de l’Université robotique de Maastricht, qui prédit que le Massachusetts légalisera le mariage homme-robot en 2050, Yeoman et Mars essayent d’imaginer à quoi ressembleront les quartiers chauds et autres lieu de plaisir en 2050.

Une simulation à Amsterdam

Les travailleuses du sexe à Amsterdam auront du mal à trouver du travail si la vision des deux professeurs devient réalité.

«En 2050, le quartier chaud d'Amsterdam sera l'affaire de prostituées robotisées, qui n'auront pas d'infections transmissibles sexuellement et qui ne seront pas des travailleuses clandestines de l'Europe de l'Est réduites à l'esclavage. Le conseil municipal aura un contrôle direct sur les travailleuses du sexe robotisées en contrôlant les prix, les heures d'ouverture et les services sexuels», écrivent Ian Yeoman et Michelle Mars.

Les auteurs postulent que les touristes sexuels paieront de grosses sommes d'argent pour avoir droit à tous les ébats sexuels avec ces robots, ce qui sera une victoire pour Amsterdam, disent-ils, car la ville continuerait d'attirer des pans entiers de touristes désireux de vider leurs poches, mais en évitant tous les inconvénients que sont les drogues, la violence et l'exploitation des mineurs.

Et cerise sur le gâteau, les robots seront même fabriqués avec un matériau résistant aux bactéries et autres virus. (AD)

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