Affaire Dutroux – Laurent Louis veut rouvrir l’enquête sur les réseaux pédophiles News
Affaire Dutroux – Laurent Louis veut rouvrir l’enquête sur les réseaux pédophiles
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Affaire Dutroux – Laurent Louis veut rouvrir l’enquête sur les réseaux pédophiles

Marc Dutroux a fait une demande de libération conditionnelle ce lundi 20 janvier et a, dans la foulée, fait parvenir une lettre de 44 pages à Jean-Denis Lejeune, le papa de Julie, une lettre également adressée à notre trublion national, le député Laurent Louis, qui s’est empressé de la communiquer aux rédactions du Royaume. Un nouveau buzz du plus grand pédophile qu’ait connu la Belgique qui n’a pas manqué de s’allier, pour l’occasion, au député le plus infréquentable du pays, de part ses innombrables sorties de route politiques.

En contact téléphonique depuis un an avec Marc Dutroux, Laurent Louis affirme avoir transmis en copie la lettre du pédophile adressée aux familles des victimes à la presse et accrédite certaines thèses défendues par le pédophile : 44 pages que Dutroux aurait commencé à écrire en 2012 au moment de la libération de son ex-épouse, complice et mère de ses enfants : Michelle Martin.

Allié de la théorie du réseau pédophile
Le député indépendant (ex-MR, ex-PP, ex-MLD, ex-Islam, et désormais Debout les Belges) aurait reçu cette lettre début janvier du pédophile en personne. « Depuis près d'un an, Marc Dutroux parvient à me contacter depuis sa cellule », révèle le député sur le site de son mouvement politique. « L'avocat de Marc Dutroux, Me Deutsch, a été catégorique: c'était bel et bien son client qui me parlait au téléphone. Il était au courant de ces appels et de la volonté de son client de me rencontrer en prison pour me faire des révélations ». « Tout n'est pas intéressant, mais il mentionne des éléments et des noms qui devraient permettre de rouvrir l'enquête sur les réseaux pédophiles », a-t-il encore précisé.

L’analyse d’une grapholoque
A la demande d’un quotidien flamand s’interrogeant à bon droit sur la sincérité des propos tenus par Marc Dutroux, une graphologue Bruxelloise a accepté de décrypter les extraits de cette lettre parue dans la presse : « Ce qui frappe, de prime abord, c'est l'écriture monotone. Il écrit comme le tic-tac d'une montre, pas comme la respiration d'un être humain. Cette lettre aurait très bien pu être écrite par un ordinateur, tellement elle a un côté monocorde. Son intelligence est moyenne. Il écrit de manière très petite et serrée. Il y a un manque total de souplesse et de variation. Cela indique une impossibilité d'improviser. Il fait attention à tous les détails, qui ne cessent d'être présents dans sa tête. En revanche, pas d'innovation, pas de changement. Dutroux fait, en outre, très souvent usage d'un (double) soulignement et de points d'exclamations. Cela aussi semble être une obsession. Il souligne en permanence ce qui lui semble important, mais il le fait si souvent que cela n'a plus d'effet. Contrairement au reste du texte, la signature est assez élégante et plus grande. Cela indique qu'il veut se présenter comme quelqu'un de mieux qu'il n'est en vérité ».

Game over pour Laul
Insultes récurrentes dans l’hémicycle parlementaire, plaintes pour harcèlements divers et variés, récent copinage avec Dieudonné, quenelles à volonté dans l’enceinte du parlement, Laurent Louis est qualifié par ses pairs d’ «accident de parcours » dans le monde politique belge. Produire la lettre de Marc Dutroux est incontestablement son dernier buzz. Une tempête médiatique dans un verre d’eau politique à la veille de nos prochaines élections.
Après moultes avertissements, le député s’est vu voté à l’unanimité la levée de son immunité parlementaire. Il devra répondre de ses actes devant le tribunal correctionnel de Bruxelles. La chambre du conseil a en effet rendu son ordonnance, ce mardi après-midi. Le juge a décidé de renvoyer celui-ci devant le juge du fond. Le député indépendant devra donc répondre d’outrage à l’égard du Premier ministre qu’il avait qualifié de pédophile), de calomnie à l’égard d’un journaliste et de recel de pièces du dossier Dutroux, dont entre autres, les photos d’autopsie de Julie et Mélissa.

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