Cilou Annys: la miss se dévoile News
Cilou Annys: la miss se dévoile
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Cilou Annys: la miss se dévoile

Cilou Annys, un nom qui résonne aussi agréablement que la voix à l'autre bout du fil. Notre Miss Belgique de l’année passée est dans le sud de la France pour un reportage photo, mais cela ne l’a pas empêché de consacrer du temps à Clint et de nous parler à cœur ouvert de cette année qu’elle vient de passer en temps que miss Belgique.

Clint: Quel regard portez-vous sur cette l’année écoulée où vous étiez Miss Belgique ?
CA: Pour moi cet année était une année où j’ai beaucoup appris, surtout sur le plan personnel en ce qui concerne une meilleur connaissance de l’être humain et des gens. J’ai augmenté mes acquis, ce qui est important. Le seul bémol c’est que j’ai perdu une année d’études et que j’ai été confrontée sans préparation au grand monde, mais si c’était à refaire je le referais. J’ai pu voyager énormément, bien plus que mes congénères. En tout cas ce fut une merveilleuse expérience.

Clint: Que considerez vous comme point culminant de votre année en tant que Miss Belgique ?
CA: Le point culminant fut bien entendu de remporter le titre, mais j’ai vraiment aimé le voyage que j’ai fait à New York, une ville dont je suis tombée amoureuse. Je n’y ai passé que 5 jours mais j’y retournerai certainement. Je crois que l’éléction de Miss Univers fut également un moment d’exception, j’ai malgré tout fini parmi les 15 premières et j’ai eu l’occasion de rencontrer de nombreuses personnes avec lesquels je suis toujours en contact.

Clint: Quel est, selon vous le moment le plus navrant ?
CA: Il y en a eu quelques-uns. La rupture avec mon ami au début de l’année a été un moment pénible, mais je me suis ressaisie et je me suis totalement consacrée à ma tâche de Miss Belgique. A part cela, c’est un travail comme un autre qui fatigue, où il faut se lever tôt. J’ai parfois eu des problèmes avec le comportement essentiellement des hommes. Quand vous êtes à une fête où les gens boivent, certains se permettent trop de liberté et ont les mains quelques peu baladeuses. Quand j’ai été élue, j’ai peut-être laissé aller certaines choses, ne sachant pas bien comment réagir, mais rapidement j’ai pris de l’assurance et j’ai appris à réagir. Certains ont été effrayés, mais après je crois qu’ils ont compris mon point de vue. Ce n’est pas évident en tant que jeune fille de réagir face à des hommes qui sont plus âgés, mais on s’endurcit progressivement.

Clint: Les gens ne vous considèrent-il pas trop en tant que Miss Belgique pour votre apparence extérieur, croyez-vous qu’ils tiennent-il compte du reste ? En somme vous prennent-il pour une potiche ?
CA:C’est un concours de beauté, donc l’apparence est fondamentale. Mais on tient compte malgré tout de la personne et de son potentiel intérieur, mais ce n’est pas la chose primordiale. Je trouve cela dommage que l’on considère les Miss comme de ravissantes idiotes, qui n’ont que deux neurones. Je suis heureuse que certaines miss aient prouvé tout le contraire comme Virginie Claes, Ann Van Elsen. Mais certains clichés subsitent et pas seulement en Belgique.

Clint: Vos rapports avec les medias n’ont pas étés simples je suppose, malgré toute la préparation possible, personne n’est vraiment tout a fait préparé. L’avez-vous eu difficile? Est-ce que ce fut une dure école de la vie que celle qui vous expose au projecteur de la célébrité?
CA: J’avais 18 ans quand j’ai été élue, j’arrivais de l’école secondaire, je n’étais absolument pas préparée. En un minimum de temps, il faut être prêt à des interviews alors que je suis quelqu’un de plutôt réservé. Mais voilà une expérience qui s’acquiert pendant une année en tant que Miss et un domaine dans lequel j’ai sérieusement évolué. Au début tout le monde veut une session photo ou une interview, c’est très stressant. Au début je residais essentiellement à Bruxelles, ce n’était pas facile et j’étais heureuse quand je pouvais retrouver ma famille. Mais cela fait partie de la fonction et avec un peu de bonne volonté et de la tenacité on arrive à tout. En somme c’est à toi de montrer que tu mérite ton titre de Miss.

Clint: Qu’est ce qui vous a dérangé le plus dans la façon dont les médias ont parlé de vous ?
CA: Je demande le plus souvent de pouvoir relire mes interviews, c’est alors que l’on constate à quel point ils peuvent être manipulés et sortir du contexte. L’incident le plus important fut le reportage pour P-magazine où j’étais sur le drapeau belge alors que Bart de Wever coupait mon ruban de miss Belgique. Les réactions en Flandres furent plutôt bonnes, mais cela a créé une sérieuse polémique en Wallonie. Mais cela c’est finalement bien déroulé avec les média, ils sont là pour obtenir des résultats et de l’audience et cela est finalement une forme de promotion pour soi. Parfois tu te demandes si ce qu’on écrit correspond vraiment à ce que tu voulais dire, c’est une bonne leçon pour les fois prochaines .

Clint: La session photo avec Bart de Wever a créé beaucoup de remous en Wallonie, avez vous eu encore beaucoup de réaction par la suite ?
CA: J’étais à peine élue, mais cette histoire m’a poursuivi plusieurs mois. Par exemple je faisais acte de présence au salon des vacances, une femme est venue près de moi pour me féliciter pour mon titre, puis sa voix a changé d’un coup et elle m’a dit qu’elle trouvait cela scandaleux de marcher sur le drapeau belge et d’être anti-belge. Cela m’a fait un choc, car l’évènement étais passé depuis plus de deux mois, mais certaines personnes n’étaient pas prêts à oublier ces photos. Je reconnais aujourd’hui que j’ai fait une sérieuse erreur, le drapeau Belge est un symbole important pour beaucoup de monde et je n’aurais pas dû marcher dessus, mais j’étais sous effet euphorisant de mon élection et je n’ai pas réfléchi plus loin que le bout de mon nez. Mais j’en ai tiré les leçons nécessaires et on ne m’y réprendra plus.

Clint: Comment vivez vous comme miss Belgique en Wallonie ? Est-ce que cela passionne les Wallons ?
CA: Je n’ai pas travaillé beaucoup en Wallonie, ils s’intéressent surtout aux personnalités françaises. Ils ne s’intéressent pas tellement aux Flamands ni aux Wallons connus. Les raisons pour lesquels cela ne fonctionne pas, je n’en sais rien, mais je crois qu’il y a de sérieuses différences culturelles entre les francophones et les flamands. Beaucoup de choses sont possibles dans un pays, où des gens peuvent avoir des comportements forts différents.

Clint: Comprenez-vous la frustration l’année passée de la candidate wallonne ? Que pensez-vous de l’affirmation que les résultats étaient connus d’avance ?
CA: Il y avait quatre filles flamandes pour une fille wallonne en finale, j’étais moi-même au travail, je n’ai donc pas pu suivre le processus complet de l’élection. Il parait que Justine ( De Joncheere) a investi une sérieuse somme afin d’obtenir le maximum de SMS en sa faveur, mais elle a elle-même récolté les fonds et il n’y a là rien d’illégal. Elle a simplement agi avec beaucoup d’intelligence. C’est une compétition et tout le monde veut gagner. Justine est une belle dame, elle parle un peu français et dans une compétiton seuls les meilleures restent ? Chloé était bien aussi, mais elle ne connaissait pas un mot de néerlandais et ce fut d’après moi sa perte.

Demain la suite de l’interview de Cilou Annys…

Les photos ont été réalisées par Henk Van Cauwenberg à Mas la Bohème (www.maslabohème) pour Clint.be. Maquillage de Sharon de Winter. Cilou Annys portait de la lingerie de la marque Noba Mode.

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