Un étudiante de l'ULB élue Miss Union Africaine

Leïla Ndabirabe étudie le droit à l’ULB. Et vient de remporter le concours de beauté Miss Union Africaine 6e Région pour le Burundi. Leïla Ndabirabe, une jeune étudiante en droit de l’ULB d’origine burundaise, vient d’être couronnée «Miss Union Africaine 6e Région». La jeune fille, qui habite à Bruxelles avec sa maman et sa sœur, se classe devant miss Guinée Conakry et miss Burkina Faso.

La jeune burundaise de 21 ans (1M80 pour 55 kg) a été proclamée à l’unanimité reine des miss lors d’une compétition organisée en décembre dernier à Paris. Elle a conquis le jury «par sa grâce, sa beauté et son intelligence».

Etudiante en droit à l’ULB, Leïla parle français, anglais, néerlandais, allemand, un peu de chinois, swahili et le kirundi. D’après le quotidien burundais Iwacu, Leïla Ndabirabe va «plaider pour les enfants orphelins du Burundi». La jeune fille est en effet orpheline de père.

Interrogée par le même journal, sa maman n’en croit pas ses yeux. «Je n’y crois pas que c’est ma Leila! Je suis vraiment contente», a-t-elle soufflé en larmes.

La présidente du jury était par hasard Esther Kamatari, le premier mannequin africain à avoir posé en Europe et elle aussi burundaise. «J’ai été surprise de voir la beauté et le potentiel de notre compatriote, réagit la célèbre modèle sur le site de Iwacu. On entend beaucoup de chose sur notre pays à l’étranger. Je suis fière et contente de voire la victoire de notre jeune ambassadrice de la beauté africaine. C’est une autre image du Burundi».

L’organisation Miss Union africaine 6ème région

L’organisation est née en 2010, au moment de la célébration des 50 ans des indépendances des pays africains. Miss Union Africaine entend réunir des filles issues des 54 pays de l’Afrique (avec le Sud Soudan récemment proclamé Ndlr), qui sont nées en France ou à l’étranger, sauf en Afrique, ou alors ayant immigré très jeunes. « On nous montre toujours une mauvaise image de l’Afrique ou des immigrés de ce continent. Notre initiative est de montrer les talents de nos jeunes filles » explique Madame Odette Tedga, présidente de cette organisation, qui veut avant tout mettre en valeur la beauté de la culture africaine. (AD)