Olivier Maingain : Le plan B de Marcourt illustre l'autre tromperie de Di Rupo

Après la N-VA et le MLD, en la personne de son député Laurent Louis, c’est le président du FDF qui s’en prend à notre premier ministre. Il a estimé que le plan B du ministre socialiste wallon Jean-Claude Marcourt visant à déconstruire la fédération Wallonie-Bruxelles illustrait l'autre tromperie du Premier ministre Elio Di Rupo, et des partenaires francophones de la majorité. Selon lui, ceux-ci ont donné plus de pouvoir au gouvernement flamand.

« Ils veulent nous faire croire qu'ils ont pacifié le pays... mais le ministre-président flamand Kris Peeters demande d'accélérer le tempo pour mettre en oeuvre la scission de BHV en disant, vous n'aurez la bourse de Judas (ndlr le refinancement de Bruxelles) que si vous acceptez la scission de BHV », a affirmé Olivier Maingain, ce dimanche, dans son allocution de clôture du congrès Fédéralistes Démocrates Francophones.

Pour lui, c'est une preuve de plus que les accords institutionnels se sont fait « au mépris de la démocratie ». Les bourgmestres de trois communes à facilités ne sont toujours pas nommés, cinq ans après leur élection « parce que le MR, le cdH, et le PS ont donné raison aux extrémistes de la N-VA ».

Pour Gosuin Di Rupo change son fusil d’épaule

En ouverture de ce congrès, le chef du groupe FDF au parlement bruxellois Didier Gosuin a par ailleurs critiqué l'attitude du Premier ministre socialiste Elio Di Rupo qui ne vante selon lui que maintenant les vertus d'un budget de rigueur après avoir soutenu durant plusieurs années qu'il fallait s'endetter pour soutenir la croissance.

Dans son allocution de clôture, le président Olivier Maingain a reproché au gouvernement de présenter un budget qui « manque d'honnêteté politique et intellectuelle » car il l'a construit sur des bases qu'il savait erronées au moment de le déposer au parlement.

Dans ce contexte, les FDF représentent, toujours selon leur président, « la seule force politique à ne pas être entrée dans l'orbite du PS » et à défendre « l'unité indéfectible entre Bruxelles et la Wallonie pour des raisons de viabilité économique des deux Régions ». (AD et Belga)