Pédophilie : des disparitions de pièces à répétition News
Pédophilie : des disparitions de pièces à répétition
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Pédophilie : des disparitions de pièces à répétition

En Belgique, la gestion de la pédophilie laisse apparemment quelque peu à désirer. Après la question de la disparition des fameuses cassettes, lors de l’instruction de l’affaire Dutroux, voilà à présent que des procès verbaux d’audition seraient introuvables dans le cadre de l’enquête sur les abus sexuels dans l’Eglise.

Des dizaines de procès-verbaux dressés dans le cadre de l'enquête sur les abus sexuels dans l'Eglise (Opération Calice) ont disparu, peut-on lire ce dernier mercredi dans les quotidiens De Standaard et Het Nieuwsblad. Certains procès-verbaux auraient été jetés « par erreur » par une femme de ménage lors du déménagement du greffier du juge d'instruction Wim De Troy. Par ailleurs, le greffier aurait emporté des documents à son domicile pour y travailler mais « ne les aurait pas remis dans le dossier » par la suite.

La chambre des mises en accusation se penchera le 30 octobre prochain sur les conséquences de la disparition de ces procès-verbaux qui n’est pas sans nous rappeler l’affaire des cassettes vidéo dans le dossier Dutroux. Question : Ces PV contenaient-ils autant de « secrets » que les fameuses cassettes ?

Du secret des cassettes vidéo au secret des Calices ?

Nous sommes dans les années 96/97. Alors qu’un groupe se consacre désormais exclusivement à la «lecture» des centaines de vidéocassettes saisies dans le dossier Dutroux, celles-ci disparaissent comme par enchantement dans les bureaux de la gendarmerie. Sur ces cassettes, on y voyait sans le moindre doute Marc Dutroux se livrant à des abjections sur de nombreuses jeunes filles droguées et « en mauvais état », mais aussi d’autres adultes que les enquêteurs pensent avoir identifiés, mais « sans certitude », vu la « mauvaise qualité » des enregistrements.

Des images qui, avant de disparaître comme par enchantement, laisse à penser sans le moindre doute que Dutroux était (au minimum) au centre d'un trafic de vidéocassettes dont il tirait probablement une part importante de ses revenus. En était-il «le chef», ou un simple commanditaire ? Les thèses s’affrontent encore aujourd’hui mais une chose se confirme, avec l’opération Calice, il ne fait pas bon vivre pour nos enfants dans un pays où les éléments de preuve touchant à la pédophilie se volatilisent sans explications et de manière répétée. Nous prendrait-on pour des moutons ? (AD)

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