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Somalie: poubelle du monde!

Somalie, poubelle du monde. Somalie, pays sans loi. Somalie, terre de pirates. Somalie, ses enfants ont faim et maintenant ils sont difformes. Autant de réalités qui collent à la peau de la Somalie, un des pays les plus pauvres et hostiles de la planète. Sa capitale, Mogadiscio est une ville abandonnée à son sort depuis le départ des casques bleus de l'ONU en 1995.

Déverser une tonne de déchets toxiques le long des côtes somaliennes ne coûte que 2,50 dollars. C’est la décharge la moins chère du monde, et une source de bénéfices confortables pour les occidentaux. Mais des centaines de Somaliens tombent malades, empoisonnés par les rebuts des autres.

Qui déverse ces déchets? Qui en tire profit ? Deux journalistes/reporteurs de la télévision italienne ont déjà trouvé la mort en posant ces questions. La mafia italienne n'a pas supportée que l'on se penche sur ses affaires. On connaissait déjà le rôle de la Camorra dans le scandale de la gestion des déchets de Naples. Il ne s'arrête pas là : des cargos contenant des déchets radioactifs et toxiques sont coulés en mer méditerranée. Et le lucratif commerce des bateaux-poubelles a prospéré jusqu’en Somalie. Différents acteurs politiques seraient, en outre, impliqué.

Depuis quelques années, les médecins de l’hôpital de Mogadiscio doivent faire face à une vague de mutations génétiques caractéristiques de l’exposition à de dangereux polluants. Les plus touchés sont de jeunes enfants, victimes de cancers et de malformations de l’appareil uro-génital. Des malformations dont le nombre aurait été multiplié par trois en vingt ans. Pas de canal urinaire. Micro pénis.

“On aurait besoin de radiothérapie, de chimiothérapie, on n’a rien”, déplore une pédiatre, filmée dans un remarquable documentaire consacré à la Somalie. Les parents, souvent très pauvres, disent : c'est la volonté d'Allah. Mais les somaliens un peu plus lettrés soupçonnent une cause environnementale.

A Mogadiscio, ville en grande partie contrôlée par les « shebab », seuls les soldats ougandais de l’Union africaine maintiennent un semblant d’ordre. Le gouvernement officiel de la République de Somalie est retranché dans un bunker dont il ne peut sortir sans risques. Interrogé sur la présence de fûts contaminants qui rendent malade la population et dont le contenu, lorsqu’il se déverse dans la mer, décime les poissons à des kilomètres à la ronde, le vice-Premier ministre, Abdirahman Ibbi, se déclare impuissant. “Je suis responsable des côtes, dit-il. Mes ressources sont détruites et je n’ai pas un seul bateau. Que voulez-vous que je fasse ? »

Alors ils ont abandonné. Finalement, rien de tel qu'un pays en guerre pour vider ses poubelles ! Mais le scandale ne fait que commencer. Il convient encore de trouver qui sont les industriels du nucléaires qui jettent leurs déchets radioactifs à la mer. (ST)

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