L'avocat de la défense de Renato Seabra, ce mannequin portugais ayant assassiné un journaliste chroniqueur en février dernier à New York, prévoit que le procès du jeune homme ne commence seulement qu’à la fin février 2012.
L'affaire remonte au 7 Janvier dernier quand Carlos Castro (65 ans), un chroniqueur people portugais homosexuel assumé a été retrouvé le crâne défoncé par un ordinateur, un œil arraché et le sexe mutilé avec un tire-bouchon dans sa chambre d’hôtel aux Etats-Unis. L'auteur du crime est le jeune mannequin qui l’accompagnait à New-York.
Un fait divers
La torture aurait duré plus d’une heure et Renato, 21 ans, a reconnu immédiatement les faits. Selon le jeune homme, il aurait « débarrassé Carlos de ses démons, du virus ». Il avait semble t-il accepté d’accompagner Carlos Castro pour des vacances de fin d’année, dans l’espoir qu’il lui ouvre les portes de la célébrité. Le chroniqueur avait, quant à lui, avoué à ses proches qu’il s’était amouraché du beau jeune homme. Tous les ingrédients du fait divers étaient réunis. Mais, personne n’aurait pu prévoir la dimension que ce crime prendrait au point de devenir un fait de société.
Un fait de société
Un fait divers qui s’est transformé en fait de société au Portugal et qui a rapidement réveille des sentiments homophobes un an après l’adoption de la loi sur le mariage gay dans ce pays, la société portugaise étant hyper catholique et majoritairement anti-homo.
Les médias s’emparent de l’affaire et les chaînes de télévisions portugaises consacrent des heures et des heures d’émission à Renato Seabra.
Cantanhede, le village dont est originaire le jeune mannequin est aussi en émoi. On pleure sur le drame qui s’est abattu sur sa famille. Des blogs aux réseaux sociaux, des chaînes de solidarité virtuelles se créent aux slogans révélateurs d’une certaine homophobie affirmée : « tuer un homosexuel n’est pas un crime », peut-on lire à l’époque sur la page facebook dédié à Renato. Les commentaires sont d’une telle virulence que la page est rapidement interdite.
La procédure
Feinte ou réelle, l’enquête en cours aux USA doit déterminer la folie prétendue de Renato qui aurait voulu « libérer Carlos de ses démons gay ». Le rapport psychiatrique est attendu pour le 2 décembre prochain.
Renato encourt entre 15 et 25 ans de prison dans les geôles américaines. Sa « maladie mentale » confirmée par les experts pourrait alors le conduire à une peine plus légère. Par décision du département criminel de New York, Seabra reste détenu à Rikers Island où il est actuellement soumis à un traitement médicamenteux et à une surveillance constante. (AD)
Plaats reactie
0 reacties
Je bekijkt nu de reacties waarvoor je een notificatie hebt ontvangen, wil je alle reacties bij dit artikel zien, klik dan op onderstaande knop.
Bekijk alle reacties