Internet est loin d’être un territoire merveilleux exempt de tout défaut et peut parfois se révéler propice à de nombreux abus et de nombreux arnaqueurs y sévissent. Si l’arnaque du chantage à la Webcam n’est pas nouvelle, elle semble être en pleine expansion depuis quelques mois.
De plus en plus de cyber-escrocs, appelés des "brouteurs", n’hésitent pas à surfer sur la vague des réseaux et des sites de rencontre pour mettre en place des chantages au film porno. Le principe est simple : une victime est repérée et pense discuter avec une jeune femme qui le pousse à pratiquer des jeux érotiques devant sa webcam. La scène est enregistrée et se met ensuite en place un vil système de chantage afin de soutirer de l’argent à la victime (entre 400 et 1000 euros selon les services de police) en échange de la suppression de la vidéo.
Franck, un jeune homme de 26 ans raconte ainsi à l’AFP avoir été victime de cette pratique il y a 8 mois et être "dévasté". Il rencontre ainsi une jeune femme sur un site de chat, et après un début de discussion timide, celle-ci prend les choses en main et l’invite à basculer vers une conversation vidéo. « Elle m’a demandé d’allumer ma Cam, de me déshabiller et de montrer certaines parties de mon corps », confie Franck. À partir de là, la discussion tourne court, et la jeune femme sexy laisse la place à des messages violents : « Ils disaient qu’ils allaient ruiner ma vie, qu’ils allaient tout raconter à mes proches(, des menaces appuyées par l’envoi d’un lien vers une vidéo d’une vingtaine de secondes présentant la victime dans des positions indécentes. Les escrocs font ainsi chanter leur victime, et Franck accepte finalement de verser 25 euros aux cybercriminels. Peine perdue, la vidéo est tout de même diffusée sur YouTube, mais effacée quelques heures après par la plateforme.
Les « brouteurs » se situent principalement en Afrique de l’Ouest, du côté de la Côte d’Ivoire. Spécialistes de l’arnaque à la nigériane (ces courriers annonçant de fausses loteries, ou héritages), ils s’orientent de plus en plus vers ce chantage à la webcam qui leur offrirait des revenus moins importants, mais de façon plus rapide.
Deux cyber-escrocs ont récemment été interpellés en Côte d’Ivoire suite à une série d’arnaques sur internet et de cas de chantage «à la webcam» visant des citoyens suisse. En France, plus de 2000 signalements ont été rapportés en 2012 et environ 5 millions d’euros auraient été empochés par les brouteurs. (AD et AFP)









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