Sur la page facebook du député fédéral Laurent Louis (MLD), on peut lire ce matin : trop is te veel ! Dans une lettre ouverte, Catherine Dubar, l’épouse de l’élu du mouvement libéral démocrate s’exprime pour la première fois sur le buzz négatif récurrent dont il fait fréquemment l’objet tant dans les médias qu’auprès de ses collègues parlementaires ou sur les réseaux sociaux.
Pour Catherine Dubar, qui précise que la politique n’est pas son affaire, au niveau personnel et humain, la coupe est pleine : «Trop is te veel ! Ainsi, une fois encore, mon époux se trouve au milieu de turbulences. J’ai décidé de prendre la plume pour témoigner de ma version des choses car je ne peux plus accepter que cette situation perdure. Je vais par la présente tenter de détailler mon analyse de la situation depuis l’entrée de mon époux au parti populaire il y a de cela plus d’un an et demi ».
Et de poursuivre en précisions et mises au point dans une longue lettre ouverte postée sur le mur Facebook de son époux, Laurent Louis.
Bien évidemment, les commentaires les plus divers et variés ne se sont pas faits attendre : « Courage vous n'êtes surement pas au bout, cela va de paire avec la politique et le pognon qu'elle brasse », « Bravo Madame ! je suis persuadé que l'immense majorité des intervenants - y compris, ceux qui ne manqueront pas de commenter ce lien, par des railleries - seraient honorés d'avoir une partenaire telle que vous ! », « Si vous êtes autant attaqué M.Louis, c'est que vous commencez à faire peur aux autres partis! Vous savez qu'en Belgique, quand on n'est pas d'accord avec les partis de gauche, on est tout de suite des nazis, des extrémistes ou des racistes! Ils vont essayer de vous écartez, vous devenez trop gênants pour eux (Ils l'ont déjà fait!) Quant aux médias francophones, on sait qu'ils suivent le politiquement correct! », mais aussi : « J’ai, jusqu’à présent toujours défendu Laurent, même si nos avis divergent sur pas mal de points !!. Je lui accorde toute ma confiance, je suis cependant obliger de constater que de l'équipe de la 1ere heure (la creation du parti ...) Il ne reste plus beaucoup de monde. Pourquoi quittent-ils le navire ?» ou encore « A partir du moment qu'un homme public ouvre à tous son mur FB, il doit accepter que tous n'ont pas le même avis que le sien ».
Non pas que nous souhaitions lui donner une tribune particulière, mais comme dit l'adage, il faut toujours instruire à charge et à décharge. Nous reproduisons donc ci-dessous le courrier de madame Dubar dans son intégralité que nous laissons à la libre appréciation positive ou négative du lecteur à informer. (AD)
Trop is te veel !
Ainsi, une fois encore, mon époux se trouve au milieu de turbulences. J’ai décidé de prendre la plume pour témoigner de ma version des choses car je ne peux plus accepter que cette situation perdure. Je vais par la présente tenter de détailler mon analyse de la situation depuis l’entrée de mon époux au parti populaire il y a de cela plus d’un an et demi.
Après son adhésion et sa démission du PP, qui est devenu à notre grand regret un parti extrémiste et islamophobe, les accusations mensongères et farfelues de Madame Sophie Colignon envers mon époux, qualifié subitement d’harceleur moral et sexuel, les menaces exercées afin de détruire notre couple par Monsieur Joël Rubinfeld, les propos de Monsieur Mischael Modrikamen qualifiant mon époux d’incapable, de petit con et j’en passe, mon époux a eu le courage de fonder son propre parti, le MLD, parti démocratique de droite.
Pour moi, qui, à la base, exprimait une méfiance certaine à l’égard du monde politique, cela commençait fort ! Mais ce n’était là que le commencement de nos ennuis.
S’en suivirent en effet des articles dans la presse, plus précisément dans le Soir, articles rédigés par Monsieur Marc Metdepenningen et dans la DH, par Monsieur Gilbert Dupont. Je ne tiens pas ici à divulguer le contenu de ces articles mais, à titre d’exemple et de comparaison, je peux parfaitement comprendre l’attitude de la Princesse Claire, car, à mon petit niveau, j’ai également dû subir le même genre de vexations, d’humiliations et de mensonges en tous genres…
Deuxième chapitre, la rivalité opposant mon époux et le bourgmestre de Nivelles, Pierre Huart, rivalité personnelle muée en rancœur dans le chef de ce dernier qui, ne sachant plus que faire, ne cesse de se répandre en mensonges. Ainsi, mon époux, pourtant démocrate et homme de droite, est sans cesse qualifié de populiste, d’extrémiste, de raciste et que sais-je encore. Nous n’habiterions pas à Nivelles, n’y serions jamais, mon époux masquerait son manque d’assiduité pour son travail parlementaire (SIC) en s’intéressant à Nivelles (levé à 04H45 et rentré souvent vers 8h00 du soir si pas plus tard, je ne pense pas là que l’on puisse parler de manque d’assiduité).
Visiblement, tout est bon pour salir à nouveau !
Je déplore également l’attitude de Madame Valérie De Bue, députée fédérale, échevine de l’urbanisme de la ville de Nivelles qui ne daigne plus nous adresser la parole alors que je lui avais pourtant demandé de conserver un minimum de courtoisie. Bien qu’un rapprochement idéologique avec le MR eût été souhaitable au niveau communal, Monsieur Pierre Huart, refuse toute discussion alors même que lorsque mon époux était Président des jeunes MR de Nivelles, celui-ci ne cessait de vanter ses qualités.
Troisième chapitre, au niveau du travail fédéral, mon époux, dans un élan de bonté, a engagé Madame Emmanuelle Salberter en tant qu’attachée parlementaire, qui se trouvait à l’époque dans une situation difficile. Mal lui en a pris, cette dernière étant plus accaparée par ses soucis personnels et sa recherche d’un logement décent, a préféré mettre son travail de son côté et a par la suite décidé de travailler dans une friterie. A mon sens, le travail d’attachée parlementaire n’est pas compatible avec le fait de vendre des frites. En tant que témoin privilégié, je sais que mon époux a été très compréhensif envers cette personne. Nous ne comprenons pas à présent son attitude emplie de rancœur ni ses épanchements publics. Ayant gardé jusqu’il y a peu des contacts avec elle, j’étais pourtant convaincue qu’elle comprenait la situation et n’était pas fâchée. Visiblement, cela n’était pas le cas.
Mais ce n’est pas tout ! Après plus d’un an de collaboration avec Monsieur Jean-Claude Beckand, mon époux a été contraint de mettre un terme à celle-ci. En effet, même si Monsieur Beckand travaillait au mieux de ses possibilités (du moins s’en vantait-il largement), il a exigé des paiements pour des prestations vidéo (843 euros pour trois vidéos du Parlement) qui rentraient dans le cadre de son travail et qui n’avaient pas été convenues au préalable par mon époux. Dois-je rappeler que Monsieur Beckand a largement profité des largesses de mon époux en se faisant payer très régulièrement des repas. Nous lui avons également prêté 1600 euros car il rencontrait des difficultés financières. Par ailleurs, il n’a cessé de créer un climat de travail pesant, qui je le rappelle, est à l’origine des tensions avec Madame Emmanuelle Salberter. En retour, nous voilà à présent sous le coup de vilaines accusations.
Quatrième chapitre, les brimades, moqueries des ‘collègues’ parlementaires n’hésitant pas à traiter mon époux à la tribune du parlement d’harceleur mais également du bourgmestre de Nivelles, qui, dans chacun de ses discours publics, traite indirectement mon mari d’extrémiste, de peste noire mais aussi des articles de presse le qualifiant à nouveau de populiste, de raciste dans les journaux papiers francophones, de la plainte du Centre pour l’Egalité des Chances par Monsieur Edouard Delruelle, de la plainte de Monsieur Rubinfeld, des dégradations sur les vitres du siège du MLD, des tags sur la façade de notre habitation et j’en passe,…
Cependant, même si ce que nous avons dû vivre et encaisser ne fût pas facile, je sais la détermination de mon époux intacte. En 11 ans de mariage, je peux dire que je suis la personne qui le connaît le mieux, lui qui, depuis notre rencontre, a perdu sa maman, son papa, ses grands-parents et n’a plus de famille. Je sais son honnêteté et sa ténacité. Je connais son écoute et sa volonté réelle de faire enfin bouger les choses. Bien d’autres auraient déjà baissé les bras à sa place. Créer de toute pièce un parti politique n’est pas chose aisée mais il a eu ce courage et je l’en félicite. Même si la voie choisie par mon époux, sera, il n’en fait aucun doute, encore longuement jalonnée d’épreuves et de difficultés, je sais que le travail paiera toujours et qu’il aura à l’avenir enfin droit à la reconnaissance qu’il mérite.
Enfin, à vous qui avez pris le temps de lire ce message, je vous remercie !
Catherine DUBAR
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