Sadia Sheikh est une jeune pakistanaise de Charleroi, assassinée par son frère en octobre 2007, parce qu'elle ne voulait pas épouser son cousin que le père lui imposait. La chambre du conseil renvoie toute la famille devant la chambre des mises en accusation : elle retient la thèse d'un complot familial.
Musudar Sheikh abat sa soeur Sadia, 20 ans, de plusieurs coups de feu. Nous sommes à Lodelinsart en octobre 2007. Mais ce meurtre nous renvoie plusieurs siècles en arrière, en plein moyen âge : Sadia a été abattue parce qu'elle a refusé d'epouser un cousin qui habite au Pakistan et qu'elle a pu apercevoir quelques fois par webcam.
Le père, Tarik Mahmood Sheikh, est furieux. La famille est humiliée. Mais c'est le frère, Musudar qui portera les coups de feu avant de s'enfuir. On le retrouvera aux barrages de l'Eau d'Heure quelques temps plus tard.
La justice comprend vite que si le frère est le meutrier, le père, Tarik, est le véritable commanditaire.
Hier, la chambre du conseil a retenu la thèse du complot familial : la "corréité" en langage juridique. Sans la complicité de tous les membres de la famille, ce meurtre n'aurait pas été possible. Le père, le frère, les deux soeurs et le mari de l'une d'entre elle, ont donc participé à des degrés divers à la mise à mort de la jeune fille.
C'est pourquoi les six membres de la famille sont renvoyés en chambre des mises en acusation. C'est cette dernière qui décidera d'inculper ou non l'ensemble de la famille et donc de l'envoyer vers les assises. (MB avec Belga).
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